Alors que l’Espagne n’accueillait que peu de réfugiés sous l’ancien chef du gouvernement Mariano Rajoy, son successeur adopte une politique asilaire nettement plus libérale. […] […] 25 des personnes secourues [par l’Aquarius] vont être logées à Palma. Comme le rapporte le “Journal de Majorque”, un couvent de nonnes […] a été spécialement remis en état à cet effet. Les travaux d’aménagement sont maintenant achevés […] Huit collaborateurs de la Croix-Rouge s’occuperont sur place des nouveaux arrivants.
“Le plus important est que la préservation des droits de l’homme soit garantie et que les conditions pour les réfugiés soient dignes”, déclare un porte-parole de la plateforme citoyenne “Les Baléares accueillent”, cité par le “Journal de Majorque”. […]
Comme le déclare au journal Fina Santiago, ministre des Affaires sociales des Baléares, les îles ont répondu généreusement à la demande du gouvernement espagnol d’accueillir des réfugiés : “Nous n’avons pas refusé une seule des places que nous demandait Madrid.” Antoni Noguera, le maire de Palma, s’est déclaré prêt à accueillir à bras ouverts d’autres demandeurs d’asile. Nous sommes disposés également à l’avenir à mettre à disposition logements et moyens financiers, a précisé Noguera.
À partir du 1er juillet [2018], les appartements privés ne pourront plus être loués à des touristes à Palma de Majorque. La capitale des Baléares devient ainsi une ville pionnière au niveau mondial.
Les masses de touristes ont rempli les caisses à un niveau jamais atteint pendant l’été 2017. Mais cela a laissé indifférents de nombreux Majorquins confrontés à des rues et des plages bondées, à des problèmes d’environnement et au mauvais comportement de certains vacanciers. Ils ont demandé des limitations.
C’est maintenant chose faite, du moins dans la capitale de l’île : le conseil municipal de Palma de Majorque veut mettre un terme à la location d’appartements aux touristes.
(25.4.2018)
(Traduction Fdesouche)