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Tous les syndicats de policiers étaient reçus successivement, mardi 31 juillet, par confédération par le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb, place Beauvau à Paris, pour faire le point sur l’affaire Benalla. Une affaire qui a créé un profond malaise au sein de l’institution policière et qui a vu plusieurs représentants de la Préfecture de police et des syndicats entendus, auditionnés par les deux commissions d’enquête de l’Assemblée et du Sénat. Premier reçu ce matin, Fabien Vanhemelryck, du syndicat Alliance, majoritaire au sein de la police, a réagi sur franceinfo.

Pour nous, ce genre d’attitude n’était pas concevable et cela devait être sanctionné. Le ministre nous a questionnés sur le comportement de Benalla. Est-ce qu’il était exécrable envers les fonctionnaires de police ? On a confirmé nos propos. On a dit qu’avec nos collègues qui étaient à la Compagnie de garde de l’Elysée, monsieur Benalla se permettait des choses, de par sa fonction, qui étaient inadmissibles. Monsieur Benalla ne comprenait pas qu’il fallait qu’il présente un badge, parce que tout le monde ne le connaissait pas, loin de là. Il partait du principe qu’il avait une fonction importante, donc que c’était un manque de respect pour lui de montrer un laisser-passer, il ne concevait pas d’attendre quelques secondes ou quelques minutes dans son véhicule, afin qu’il y ait les contrôles nécessaires. Il parlait avec virulence à nos collègues, en disant que c’était inadmissible, inconcevable, intolérable“, a expliqué le syndicaliste au micro de franceinfo.  (…)

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