01/08/2018
La justice américaine a temporairement suspendu mardi 31 juillet la mise en ligne de plans numériques permettant de fabriquer des armes à l’aide d’une imprimante 3D, une perspective qui avait ému une partie de la classe politique américaine. Saisi lundi en urgence, un tribunal fédéral de Seattle a fait droit à la demande des procureurs de huit Etats américains et de la capitale fédérale Washington, qui voulaient empêcher l’accès à ces plans.
Le magistrat Robert Lasnik a indiqué qu’il examinerait le dossier sur le fond lors d’une nouvelle audience le 10 août.
Le groupe visé par les procureurs, Defense Distributed, semble toutefois avoir pris tout le monde de court : son fondateur a, en effet, déclaré qu’il avait déjà publié les plans sur internet. Fin juin, après une longue bataille judiciaire, le gouvernement fédéral avait autorisé Defense Distributed à mettre en ligne des schémas numériques permettant de fabriquer depuis chez soi une arme à partir d’une imprimante 3D.
30/07/2018
23/07/2018
Le mois prochain, se procurer une arme à feu aux États-Unis deviendra presque un jeu d’enfants. Le ministère américain de la Justice a légalisé la fabrication de ces armes au moyen d’une imprimante 3D. Une décision qui provoque beaucoup d’inquiétude chez les partisans du « gun control », le contrôle des armes.
Elles sont surnommées les « ghost guns », les « armes à feu fantômes », car elles ne disposent d’aucun numéro de série, et sont par conséquent intraçables. Elles peuvent être fabriquées en plastique dans des imprimantes 3D et évitent donc de sonner si elles passent sous des détecteurs à métaux.
La décision du ministère américain de la Justice est l’aboutissement d’un long combat, celui de Cody Wilson, un militant crypto-anarchiste de 30 ans qui défend le port d’armes. Fondateur d’une association à but non lucratif, Defense Distributed, il publie sur Internet un catalogue de plans de fabrication d’armes à feu, mais dans un premier temps, le ministère américain de la Justice réagit, obligeant l’homme a à retirer ses schémas. Motif invoqué : la violation des lois commerciales interdisant l’exportation d’armes à feu.
Mais Cody Wilson a contesté cette décision et a porté l’affaire en justice (…)