Tommy Robinson, le fondateur de l’English Defence League, doit être libéré de prison après que la cour d’appel ait décidé qu’il devrait faire face à un nouveau procès sur une accusation d’outrage au tribunal.
D’après la cour d’appel, Robinson serait libéré sous caution à condition qu’il assiste à la nouvelle procédure.
Lors de l’audience, son juge de renvoi, Jeremy Dein, a fait valoir que les «irrégularités» procédurales avaient donné lieu à un «préjudice».
Dein a également soutenu que la peine était «manifestement excessive» et que les mesures d’atténuation personnelles avaient été insuffisamment prises en compte.
Robinson a été emprisonné en mai après avoir filmé des personnes impliquées dans un procès criminel et diffusé les images sur les réseaux sociaux.
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Tommy Robinson avait été arrêté le vendredi 25 mai pour « atteinte à l’ordre public », alors qu’il interpellait des hommes qui sortaient du tribunal dans lequel se tenait le procès de certaines personnes présumées coupables d’appartenir aux gangs de Pakistanais qui ont violé des jeunes Anglaises pendant des décennies entières sans intervention des pouvoirs publics. Ces derniers ont reconnu avoir parfois été informés, mais s’être tus par peur de l’accusation de racisme. Le 25 mai, Tommy Robinson était donc en train de filmer en direct sur Internet, devant le tribunal de la ville de Leeds.
En Angleterre, la loi interdit de parler d’un procès en cours. Cela a donc valu à l’activiste une peine de 13 mois de prison ferme, puisqu’il avait déjà été condamné avec sursis pour ce même « outrage au tribunal », en 2017.