Le 1er octobre, Mauranne et Laura étaient assassinées sur le parvis de la gare Saint-Charles. Leur assaillant été abattu par un soldat de la force Sentinelle.
Dans quelques semaines, Marseille et la France entière se recueilleront en mémoire de Mauranne, 20 ans, étudiante en médecine, et Laura, 22 ans, élève infirmière. Deux jeunes femmes victimes d’un terroriste sur le parvis de la gare Saint-Charles, un dimanche d’octobre. L’émotion dans l’opinion publique fut intense. Et pour éviter que leur souvenir ne se perde dans les limbes de l’histoire, il fallait une trace. Un message.
Fin juin, le maire (LR) de Marseille a ainsi annoncé, devant le conseil municipal, que ce serait bientôt fait. Tout en signalant avoir “dû batailler avec la SNCF pour que M. Pépy accepte que nous le fassions” , l’édile promettait que “le 1er octobre prochain, jour anniversaire de leur mort, nous déposerons une plaque en mémoire de Mauranne et Laura” . Une réponse cinglante au sénateur FN Stéphane Ravier, qui venait de lui reprocher qu’ “aucune plaque, aucune démarche de mémoire” n’avait été entreprise.
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