Diffusée en début d’année sur Netflix, la série espagnole La Casa de Papel a été l’un des succès de 2018. Au fil des épisodes, les différents protagonistes prennent en otage la fabrique nationale de la monnaie et du timbre, le plus souvent grimés avec des masques du peintre Salvador Dali. Un accoutrement qui a fortement inspiré deux hommes, qui se sont rendus coupables de plusieurs braquages dans la région nantaise.
Tout commence le 6 juillet dernier, dans le chef-lieu de Loire-Atlantique. Ce jour-là, c’est uniquement cagoulés qu’ils s’en prennent à un hôtel Formule 1 et repartent, armés d’une hache et d’une machette, avec un butin de 400 euros au volant d’une Renault Modus. Très vite, le propriétaire du véhicule est identifié et la brigade criminelle de la sûreté départementale ouvre une enquête, précise Ouest-France.
Repérés au Maroc
Ce n’est que plus tard, le 13 juillet, que le véhicule réapparaît. Cette fois-ci, c’est avec le déguisement de la série que les deux suspects dévalisent un magasin Happy Cash situé en périphérie de Nantes. Cette fois-ci, ils repartent avec “de l’espèce, des bijoux et du multimédia, d’une valeur totale de 13 000 euros”, rapporte encore le quotidien régional.
Quelques heures plus tard, le véhicule est retrouvé carbonisé et les deux braqueurs s’envolent pour le Maroc, où ils sont démasqués par la police aux frontières le 5 août dernier à Fez, alors qu’ils tentaient de regagner le territoire français. Interpellés à leur domicile le 8 août dernier et placés en garde à vue, ils sont déjà défavorablement connus des services de police. Une enquête est toujours en cours.