Selon le magazine d’information FOCUS, l’Office fédéral de la police criminelle (BKA) a, fin avril, libéré de la prison d’Erbil (nord de l’Irak) et ramené en avion à Francfort deux femmes allemandes suspectées d’être des combattantes de la milice terroriste EI. Les deux femmes ont dû y être surveillées 24 heures sur 24 en raison de leur dangerosité. Il n’y avait pas encore à ce moment de mandat d’arrêt de la Cour suprême fédérale.
Cet événement a provoqué, selon FOCUS, une brouille diplomatique, le gouvernement central irakien de Bagdad n’ayant pas été informé de l’exfiltration des deux femmes allemandes et se sentant floué.
Les policiers du BKA chargés de la sûreté de l’État n’obtiennent plus de visa depuis cet incident. Dans le passé, ils avaient le droit d’entrer en Irak pour procéder à des interrogatoires de membres de l’EI pour le compte du procureur fédéral de Karlsruhe.
(Traduction Fdesouche)