Pour la défunte, les auteurs du viol qu’elle affirmait avoir subi auraient agi sur l’ordre de son ancien collègue du Parti de la Liberté et et membre du Parlement, Arnoud van Doorn, qui ne l’appréciait apparemment pas, et qui aurait commandité l’agression survenue, toujours d’après la défunte, en 2017 en début d’année.
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Van Doorn, pour sa part, nie l’agression supposée, et a indiqué qu’il envisageait de saisir éventuellement la justice après que son nom a été mêlé à l’affaire.
La police a aussi précisé que Willie Dille n’avait jamais formellement porté plainte auprès d’eux pour cette agression supposée.
Nous lui avons proposé notre aide, et l’avons informée que nous ne pouvions pas démarrer d’enquête sans dépôt de plainte ni éléments matériels. Mais elle n’a pas déposé plainte et nous n’avons reçu aucun élément matériel qui nous aurait permis de lancer une telle enquête.
(Hilde Vijverberg, porte-parole de la police, citée par Dutch News)
Membre du Parti pour la liberté, anti-immigration, Willie Dille s’est suicidée le 8 août. Dans une vidéo publiée quelques heures auparavant, elle expliquait avoir été violée par un groupe de musulmans dans le cadre d’une campagne d’intimidation. Willie Dille, une élue municipale de La Haye de 53 ans s’est suicidée le 8 août, quelques heures à peine après avoir publié sur Facebook une vidéo dans laquelle elle affirmait avoir été victime d’un viol collectif par des musulmans.
Membre du Parti pour la liberté (PVV), qui défend des positions résolument anti-immigration, Willie Dille soutient dans sa vidéo que le drame se serait déroulé l’année dernière. Elle affirme avoir été kidnappée puis violée par un groupe de musulmans, qui auraient agi dans le cadre d’une campagne d’intimidation.
«Je veux juste que le monde sache la vérité. Le 15 mars 2017, j’ai été kidnappée, violée et agressée par un groupe de musulmans qui voulaient que je reste silencieuse au conseil municipal de La Haye», explique-t-elle, visiblement perturbée. «Après que cela est arrivé, je ne l’ai dit à personne, j’ai simplement été au débat le lendemain», poursuit-elle. Willie Dille ajoute avoir reçu récemment une menace de mort très explicite, si elle ne se résignait pas à se taire lors des débats municipaux : «Nous allons bientôt vous égorger et vous saigner à mort.»
Des attaques qui auront fini par venir à bout de sa volonté, Willie Dille s’inquiétant notamment pour la sécurité de ses enfants. «Je ne peux pas vivre avec ça […] C’est pourquoi j’ai décidé d’arrêter [la politique].»