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L’écrivain britannique et prix Nobel de littérature V.S. Naipaul est mort. Récompensé en 2001, Vidiadhar Surajprasad Naipaul, écrivain britannique d’origine indienne, est l’auteur d’une trentaine d’ouvrage, souvent centrés sur le déracinement et l’exil. Il avait porté un regard très critique sur l’islam.

Un “tourmondiste littéraire”. Né le 17 août 1932 dans les Antilles britanniques, à Port of Spain, la capitale de la Trinité, d’une famille d’immigrés indiens, il avait étudié la littérature anglaise à l’université d’Oxford avant de s’établir en Angleterre en 1953. Il avait consacré une grande partie de sa vie à voyager et était devenu un symbole du déracinement dans la société contemporaine. En lui décernant le prix Nobel en 2001, l’Académie suédoise avait qualifié V.S. Naipaul d'”écrivain cosmopolite” et “tourmondiste littéraire”. […]

L’une de ses œuvres majeures est son autobiographie “Une maison pour Monsieur Biswas” en 1964, où le héros emprunte les traits du père de l’écrivain. À travers ce livre, il décrivait la difficulté pour les immigrants indiens dans les Caraïbes de s’intégrer dans la société tout en conservant leurs racines. En 1998, il livrait Jusqu’au bout de la foi, après avoir refait, apaisé, le voyage qui l’avait conduit, dix-sept ans auparavant, dans les quatre pays musulmans non arabes (Indonésie, Iran, Pakistan, Malaisie) qui avaient inspiré le fiévreux Crépuscule sur l’Islam, voyage au pays des croyants. Il y décrivait les pays post-coloniaux comme des sociétés “à moitié faites” et soutenait que l’islam réduisait à l’esclavage et tentait d’éliminer les autres cultures.

msn

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