“Je suis revenu parce que je sentais que la Roumanie, mon pays, a besoin de moi et j’ai besoin de mon pays. Il est impératif que la Roumanie ait des lois correctes. Il y a tant de corruption ici, nous devons à peu près tout changer et essayer de faire les choses de la bonne façon” , rapporte Marius, policier aux États-Unis.
Dana tient un commerce en Espagne et elle aussi exprime ce ras-le-bol. “Il faut changer les choses, pour en finir avec cette corruption. Nous sommes le deuxième pays au monde en nombre d’émigrés et ce n’est pas normal. Nous n’avons pas eu de guerre, c’est juste à cause de la pauvreté” , regrette-t-elle, tandis que Dorian, qui travaille dans le bâtiment, en Belgique, affirme sa détermination à ne pas lâcher. “S’il le faut on restera une à deux semaines, jusqu’à ce que le gouvernement parte.”
Une mobilisation marquée par des affrontements entre la police et des manifestants.
La population fustige la corruption, qui provoque selon elle les millions de départs vers l’étranger. Selon Eurostat, 20% des roumains en âge de travailler vivent dans un autre pays de l’Union européenne.