Cet évènement n’a pas été rendu public par la police, mais par le journal [local] Hellweger Anzeiger qui a publié là-dessus un article vendredi soir [03 août].
La police de Unna fait savoir qu’il y a eu mercredi (1er août) une rixe entre deux groupes sur la place de l’hôtel de ville de Unna [Rhénanie-du-nord-Westphalie]. Les policiers ont été appelés vers 21h30. Ils y ont trouvé huit personnes : trois Afghans, deux Syriens, un irakien, un Iranien et une personne dont la nationalité n’a pas encore été établie. Tous les participants sont âgés de 20 ans environ.
Ce ne furent absolument pas de simples “escarmouches” entre de 5 à 8 personnes, il n’y a absolument pas eu seulement quelques yeux au beurre noir et quelques plaies avec déchirure. Ce qui s’est vraiment passé mercredi soir sur la place de l’hôtel de ville de Unna, c’est une rixe massive avec utilisation d’armes variées et un potentiel de violence effrayant, nous a confié ce samedi midi [4 août] une témoin oculaire habitant Unna.
“Lorsque j’ai lu hier soir […] dans votre journal la relation de la police, tout d’abord je n’en suis pas revenue. J’étais stupéfaite. […] Cette description ne correspond absolument pas à ce que j’ai vécu ce soir-là avec les autres témoins.
“Il n’y avait absolument pas de cinq à huit personnes. Il y en avait plus, beaucoup plus. […]”
“Nous avons vu comment ça se bagarrait dans tous les coins.” […]
“Un homme jeune gisait couvert de sang devant Alimentari [un restaurant]. On lui a fait une protection de fortune avec des chaises.”
“Par peur, nous nous sommes enfermés dans l’établissement.” […]
“Ce qui m’effraie, c’est que des choses pareilles ne soient pas rendues publiques.” […]
“C’était la guerre. […]”
Un autre témoin oculaire […] n’a pas seulement confirmé à notre journal la narration d’une lectrice, il donne de cette soirée une version apocalyptique culminant dans cette conclusion : “Ce fut une bataille [au sens militaire] qui aurait pu se terminer par des morts. Unna a perdu mercredi soir son innocence.”
“La présentation faite par la police est absolument ridicule.”
“Il y avait de 50 à 70 personnes. […] et il n’y avait pas un seul Allemand parmi eux. Que des Syriens, des Arabes, des Turcs, des Albanais … et également des jeunes femmes qui poussaient des cris stridents et encourageaient tout ça.”
[…]“Ça a duré une bonne heure avant que ça se termine. Il faut dire aussi que les renforts de police étaient arrivés. Et en plus trois grandes ambulances et le véhicule du SAMU. Je me demande pourquoi la police n’en a pas dit un mot.”
[…]08/08/2018
Commentaire de [la journaliste locale] Bianca Hoffmann
Quand une rixe se produit sur la place de l’hôtel de ville, la police n’a pas le droit de faire comme si cela n’intéressait pas le public. […]
Sinon cela donne rapidement aux habitants l’impression que les autorités leur “dissimulent” quelque chose.[…]
Source
(Traduction Fdesouche)