Fdesouche

Les flux de travailleurs européens vers le Royaume-Uni ont fortement diminué depuis le vote du Brexit en juin 2016. Cette immigration a atteint en 2017 son taux le plus faible depuis 2013, selon l’Institut agréé du personnel et du développement (Chartered Institute of Personnel and Development, CIPD en anglais), cité par l’agence Press Association.

Le nombre de candidats pour les postes inoccupés a chuté de manière conséquente. La demande est passée de 24 postulants à 20 pour les emplois peu qualifiés, de 19 à 10 pour les emplois moyennement qualifiés et de 8 à 6 pour les emplois qualifiés. Les secteurs les plus touchés sont ceux qui ont toujours compté sur la main-d’œuvre non britannique: la vente, la manufacture et la restauration. Mais ce ne sont pas les seuls. «47% des employés non-britanniques qualifiés au Royaume Unis pensent à quitter le pays dans les 5 prochaines années», selon une étude dirigée par le cabinet Deloitte en 2017.

Pris de court par la conjoncture actuelle du Royaume-Uni, les employeurs mettent en place des alternatives pour relancer l’emploi. La moitié des entreprises concernées ont choisi d’augmenter les salaires et d’améliorer les avantages sociaux des employés. «Dans ce paysage où les candidats sont peu nombreux, les employeurs doivent non seulement offrir un salaire attractif, mais aussi des avantages supplémentaires», explique Alex Fleming, recruteur au sein de groupe Adecco qui a contribué à l’étude du CIPD.

De son côté, le gouvernement britannique met les bouchées doubles pour attirer les travailleurs étrangers. […]

Le Figaro

Fdesouche sur les réseaux sociaux