Après des violences répétées commises par des migrants sur le personnel, des salariés du centre pour réfugiés ont brisé le silence. Tout ce qui se passe derrière La Porte d’Ulysse ne doit pas en sortir. C’est en quelque sorte la politique menée par les membres de la Plateforme citoyenne qui gère ce centre situé à Haren, pour lequel la Région de Bruxelles a déboursé 600.000 euros en juin dernier, afin d’offrir chaque soir repas et hébergement à quelque 300 migrants.
[…] La police a pourtant dû intervenir à trois reprises cette semaine à la demande des agents de sécurité employés sur le site. Au total, trois arrestations de migrants ont eu lieu, nous confirme le porte-parole de Polbru. […]Des travailleurs du centre nous dénoncent toutefois une “surprotection” des réfugiés par les membres de la Plateforme citoyenne. La plupart des agents de sécurité refuseraient d’ailleurs d’assurer des missions dans ce centre tant l’ambiance serait tendue. “ Dès qu’il y a un incident, tout est fait pour protéger les réfugiés et leur trouver l’excuse d’un passé difficile. Beaucoup insultent et menacent le personnel mais personne ne dit rien. Ils vomissent et défèquent dans les douches et laissent tout ainsi derrière eux. Ils piquent des crises quand ils n’ont pas à manger directement. Ils ne font même pas leur lit le matin, les bénévoles s’en chargent “, s’exclame un travailleur.
Un autre enchaîne : “Ils n’ont aucun respect pour les bénévoles. Ils se droguent dès le matin et certains n’hésitent pas à dire qu’ils pourraient s’en prendre aux femmes qui travaillent dans le centre“. Des femmes, bénévoles, qui sont pourtant aux petits soins avec les quelque 300 migrants qui, chaque soir, franchissent la Porte d’Ulysse. Un bâtiment que la Plateforme citoyenne souhaite conserver ouvert le plus longtemps possible.
Merci à Bunga