“Après une longue période et tant de sacrifices, la Grèce s’est attaquée aux deux principales causes du problème : les énormes déficits budgétaires et le déficit commercial. Ces deux problèmes ont été résolus même si l’on a payé le prix fort“, explique George Stathakis, ministre de l’Environnement et de l’Energie.
Un quart du PIB grec évaporé en huit ans, une dette abyssale de 180% du produit intérieur brut, et un taux de pauvreté qui la place au troisième rang européen… le plan de sauvetage a été loin d’être parfait. Mais avec un chômage en baisse qui passe enfin sous la barre des 20%, les pouvoirs publics sont optimistes.
“En trois années, le chômage a baissé de six points et va continuer à baisser. Mon analyse est qu’en septembre 2019, nous ramènerons ce taux près de 18%. ce qui veut dire 8 à 9 points en dessous de ce qui était notre point de départ“, prophétise Effie Achtsioglou, ministre du Travail et de la Sécurité sociale.
Mais la Grèce n’est pas encore tout a fait libre. De nouvelles réformes sont prévues pour 2019 et 2020. Le pays devrait rester sous surveillance pendant plusieurs années.