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En 2018, on distinguerait à peine, à première vue, la France hipster de celle de Jean Gabin ou d’un site identitaire. Comment fait-on du branché avec du tradi? Démonstration.

Jusqu’à la mi-juillet, la rue du Vertbois dans le haut du Marais à Paris s’est transformée en «rue du Made in France». «Mode / Accessoires / Art de vivre / Beauté / Design / Food / Sport, le meilleur de la fabrication française» s’offrait au visiteur avec «Dix boutiques éphémères» et «plus de cent marques» exposées. Parmi les griffes et concepts exposés, Garçon français (basiques masculins: tee-shirts, slips et chaussettes), Le Chic français (ceintures, marinières, sacs de voyages), Archiduchesse (chaussettes made in France), L’Appartement français (concept-store agencé en pièces d’un appartement fictif exposant soixante-quinze marques du Made in France avec les chansons des Demoiselles de Rochefort en fond sonore), et bien d’autres.

Fétichisme de la francité

La «revanche sociale» du relais routier

L’Hyper France, plus «hype» que la France

Une authenticité aseptisée

Une vision hypertrophiée qui cache plus qu’elle ne montre

(Merci à Apokrif)

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