“Je pense qu’une solution sera trouvée d’ici à demain. J’espère moi aussi qu’il y’en aura une. Comme vous pouvez l’imaginez, je ne suis pas le seul à mener les négociations avec les autres pays européens Le Premier ministre, le ministre de l’Intérieur et le ministre des Affaires étrangères eux aussi sont en première ligne. Tout le gouvernement prend part aux négociations. Et désormais, c’est au tour des d’autres pays de faire ce qui leur incombe s’ils veulent trouver une solution à la crise des migrants. Cela serait un grand succès pour l’Europe ou alors les égoïsmes l’emporteront.”
Officiellement, le navire est en escale technique, manière de dire que le bateau pourrait devoir repartir errer en Méditerranée si aucun accord de répartition de ces personnes n’est trouvé.
“Nous attendons que l’Europe, celles des européistes, comme Macron, Merkel ou d’autres leaders, avance leurs pions. Il y a eu des discussions mais aucun résultat concret avec les autres pays européens et donc nous ne leur faisons pas confiance. La répartition des migrants qui ont été secourus en juillet n’a pas encore eu lieu, alors que ces pays ont accepté d’en accueillir”
Nul ne sait combien de temps prendront ces nouvelles négociations. La représentante en Italie du Haut commissariat aux réfugiés (HCR), rappelle que les adultes et les mineurs à bord du Diciotti ont subi des abus et tortures en Libye et ont le droit à demander l’asile.