Huit mois après sa fermeture, un nouvel accueil provisoire va ouvrir ses portes au Centre d’accueil et de soins hospitaliers (CASH) de Nanterre. Une réquisition jugée inacceptable par le maire (DVG) de la ville, qui estime en faire déjà suffisamment.
Près de cent migrants sont attendus, à compter du 1er septembre, au centre d’accueil et de soins hospitaliers (Cash) de Nanterre. Huit mois après la fermeture d’un premier accueil provisoire, la préfecture des Hauts-de-Seine fait en effet savoir qu’une une partie des locaux de l’hôpital allait être à nouveau réquisitionnée pour accueillir les migrants dont la situation administrative mérite d’être évaluée. Au grand dam de Patrick Jarry, le maire (DVG) de Nanterre.
Agacé de voir sa ville systématiquement désignée pour accueillir les plus démunis, l’élu estime «inacceptable» cette nouvelle réquisition qui, selon lui, va à l’encontre des efforts de mixité sociale entrepris jusqu’alors. Et à ses yeux, Nanterre, fidèle à sa tradition, «prend déjà largement sa part concernant l’accueil des réfugiés». […]