29/08/2018
La mère de Nikólas vient d’adresser une lettre ouverte au Premier ministre grec Aléxis Tsípras, elle a d’abord été publiée par le quotidien “Kathimeriní” daté du 23 août.
“(…) A l’instar du destin de tant de milliers d’autres jeunes de son âge, mon fils Nikolas a été chassé par sa propre patrie, ayant pris le chemin de l’exil pour un ‘avenir meilleur’. Il s’est installé en Écosse, où il a été très bien reçu, et où il s’est senti protégé, et surtout, il avait retrouvé confiance. ‘L’Écosse c’est l’avenir’, nous disait-il, ‘une vraie perspective’. ‘Malheureusement, la Grèce c’est seulement pour les vacances’. Maintenant, la Grèce ce n’est même plus pour les vacances.
En effet, cet été il s’est trouvé en Grèce, sauf que cette fois il a eu le malheur de visiter la colline de Philopappos voulant montrer d’en haut à sa petite amie les beautés de la ville qu’il a tant aimée.
Erreur ? Oui. FATALE. Nikolas étant absent depuis un certain temps de la réalité grecque, il n’était pas au courant de la dangerosité de cet endroit, laquelle a été créé et entretenue avec votre propre complicité.
En visitant les lieux après la mort tragique de mon enfant pour y déposer quelques fleurs, alors que j’étais accompagnée par plusieurs parents, je me suis senti menacée à tout moment et par toute forme d’activité criminelle, et cela en pleine journée.
Monsieur le Premier ministre,
L’État devrait, plutôt que d’utiliser la moitié des forces de police pour protéger le personnel politique et leurs familles, d’envoyer une présence policière plus forte à proximité du large site archéologique de l’Acropole.
De même, il faut grillager les lieux et les rochers, pour que ce plateau n’apparaisse plus comme une sombre carrière aboutissant aux abîmes, d’où l’on peut glisser et tomber à tout moment.
Cet espace autour du monument de Philopappos devrait être suffisamment éclairé, et pas seulement durant la visite d’Obama d’il y a quelques mois.
L’État, au lieu d’accueillir de manière bienveillante en leur permettant de faire tout et n’importe quoi, ces individus criminels, emplis de toute sorte d’instincts sauvages, assassins et dangereux, ne devrait-il d’abord ainsi s’occuper principalement de la sécurité de ses propres citoyens, lesquels saignent tous les jours sous la surimposition, et pourtant, ils sont abandonnés aux mains des gangs sans merci, pour lesquels la valeur de la vie humaine est moins importante que la valeur d’un mobile ou d’une chaîne en or.
Monsieur le Premier ministre,
Notre Athènes est la ville la plus ancienne et la plus historique en Europe, de ce fait, elle attire les visiteurs dont le rêve c’est de voir l’Acropole, une zone que vous avez pourtant abandonnée, comme tout notre beau pays, en proie et aux forfaits de gangs criminels qui attaquent les visiteurs en plein jour.
Les pays civilisés, Monsieur le Premier ministre, prennent soin des visiteurs, lorsque il y a déjà un tel risque naturel, en y installant par exemple des barrières adéquates autour de la zone, en y installant également un revêtement antidérapant, en verrouillant peut-être l’accès à la tombée de la nuit, et surtout, en y installant un éclairage suffisant!
Au lieu de vous vanter chaque année de l’augmentation du nombre des touristes, il faudrait leur dire qu’ici, au cœur d’Athènes, ils peuvent être attaqués, et être même les victimes des gangs ‘à la peau foncée’, comme ceux ayant attaqué mon Nikolas.
Mon Nikolas, Monsieur le Premier ministre, avait été bien accueilli par l’Écosse, ce pays lui a offert une vie décente et sûre, ce pays l’a même honoré, comme de son côté mon Nikólas avait honoré par son comportement exemplaire son pays d’origine, devenant son digne ambassadeur auprès d’un État étranger.
Monsieur le Premier ministre, mon fils a connu l’hospitalité et la protection du fort d’Édimbourg, certes rocheux et escarpé, mais protégé par l’État, et voilà que sa propre Patrie l’a tué, avec toute votre complicité et négligence criminelle.
Lambrini Moustaka,
La Mère de Nikolas.”
Merci à FAMILLEMILLE
27/08/2018
En attendant leur procès, les trois hommes qui auraient poussé l’étudiant de 25 ans, Nikolas Moustakas, au large de la colline Philopappou d’Athènes, lors d’une agresson, ont été placés en détention provisoire.
Les trois accusés, deux ressortissants pakistanais âgés de 17 et 28 ans et un citoyen irakien âgé de 25 ans, n’étaient pas représentés par un avocat lorsqu’ils se sont présentés devant les magistrats, et ont nié les accusations de meurtre.
23/08/2018
Le 16 août, près de la colline de Filopappou sous l’Acropole d’Athènes, une bande de migrants a attaqué un jeune couple. Un étudiant grec de 25 ans est mort suite à l’agression, tombé d’une falaise.
Nikolas Moustakas, un étudiant travaillant en Ecosse, était en vacances dans son pays natal avec sa petite-amie portugaise de 23 ans, ils étaient allés faire une promenade sur la colline. Le Filopappou est populaire auprès des couples car il offre une vue imprenable sur la ville.
Au moins trois migrants pakistanais ont attaqué le couple et ont dépouillé les deux jeunes gens de leurs biens. Deux d’entre eux se sont battus avec Nikolas.
En tentant de protéger sa compagne et en ripostant contre ses agresseurs, le jeune Grec est tombé d’une falaise suite à l’altercation.
Toutefois, les autorités n’excluent pas que la victime ait été poussée dans le vide par les migrants. (AthensVoice.gr)
La compagne de la victime a dit aux policiers qu’elle bataillait avec un individu qui lui avait volé son sac lorsqu’elle a entendu un bruit derrière elle et a vu son petit-ami chuter.
Les habitants des quartiers de Koukaki et de Petralona, situés au cœur d’Athènes, ont déclaré aux médias locaux qu’ils se sentaient en danger la nuit en raison des activités criminelles des gangs étrangers.