Dans la vie politique américaine, la dernière « année des femmes » remonte à 1992, lorsqu’un nombre inédit de candidates avait accédé au Congrès. 2018 restera celle des « minorités », sexuelles ou ethniques, et des nouveaux venus. Pas moins de 14 femmes sont en lice pour des postes de gouverneur. Et parmi elles, plusieurs personnalités font figure de pionnières, relève Vox.
Ainsi, Stacey Abrams, en Géorgie, est sur les rangs pour devenir la première Afro-Américaine à occuper ce poste ; même opportunité pour Paulette Jordan, une Amérindienne de l’Idaho ; quant à Christine Hallquist, candidate dans le Vermont, elle caresse aussi l’espoir, ténu, de devenir la première personne transgenre élue à un tel poste. Seules six femmes, sur les 50 Etats, occupent aujourd’hui cette fonction. Toutes ces candidates ne seront pas élues, précise Vox, mais «le fait est que ces femmes offrent une vision de ce à quoi pourrait ressembler l’Amérique si un électorat diversifié était représenté par un personnel politique tout aussi divers».
Qu’il s’agisse des femmes, des Afro-Américains, des Hispaniques ou des débutants en politique, tous ces profils atypiques en matière électorale se concentrent côté démocrate. A tel point que « les hommes blancs sont devenus minoritaires dans le vivier des candidats démocrates à la Chambre des représentants, explique Politico. Au cours des primaires, les démocrates ont désigné un nombre remarquable de 180 femmes, explosant le record précédent qui était de 120 ». Le magazine ajoute que « 133 personnes de couleur et 158 primo-candidats sont aussi sur les rangs ». […]