Ce responsable de 55 ans était dans la tourmente depuis le 7 septembre : il avait alors démenti l’existence de “chasses collectives” d’étrangers, dénoncées par Angela Merkel après des manifestations contre les migrants à l’appel de l’extrême droite à Chemnitz, dans l’ex-RDA. […]
M. Maassen a été jusqu’au bout soutenu par le ministre de l’Intérieur, lui-même entré en rébellion avec la politique migratoire de Mme Merkel.
Le chef du renseignement était en revanche l’objet d’attaques virulentes de l’autre membre de la “grande coalition”, le SPD. «Mme Merkel doit à présent clarifier la situation du gouvernement. M. Maassen doit partir, et je vous dis qu’il partira», avait lancé au cours du week-end la cheffe du SPD, Andrea Nahles, qui a participé à la réunion de mardi autour de Mme Merkel.
M. Maassen a entamé la confiance dans les organes de sécurité, déplorait Konstantin von Notz, des Verts, alors qu’en ces temps difficiles leur “intégrité ne devrait faire aucun doute”.
Un récent sondage réalisé par Civey montre que plus d’un Allemand sur deux (58 %) n’a pas confiance dans ses services de renseignement pour assurer la sécurité du pays.
Au-delà de l’extrême droite, le Renseignement intérieur a été mis en cause pour plusieurs ratés dans la surveillance de jihadistes.
Pour l’AfD au contraire, M. Maassen était la cible des “grands partis” uniquement parce qu’il a critiqué la politique migratoire du gouvernement. […]
(merci à HOS)