Injustice. En condamnant lourdement les deux principaux accusés, le système judiciaire a cédé aux sirènes idéologiques de la presse pour mieux combattre “ l’extrême droite ”.
Le procès médiatique aura tourné comme prévu au règlement de comptes politique. Vendredi, après neuf heures de délibéré, la cour d’assises de Paris a lourdement condamné deux skinheads repentis impliqués dans la mort, lors d’une rixe, de l’activiste d’extrême gauche, Clément Méric, à des peines de 11 et 7 ans de réclusion criminelle pour des « violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner ». Un verdict pour l’exemple, similaire aux réquisitions outrancières de l’avocat général qui réclamait 7 et 12 ans de prison, alors qu’un troisième homme, uniquement renvoyé pour violences, a été acquitté. Ou comment le système judiciaire a récupéré, sous la pression, un fait divers tragique en affaire idéologique.
Ce jugement accablant était écrit depuis le début. (…)