Force républicaine, club de réflexion politique créé en 2002 par François Fillon, présidé par Bruno Retailleau a rendu public, lundi 17 septembre, un rapport contenant une série de propositions visant à écarter l’institutionnalisation d’un islam de France mais aussi faire reculer « l’islamisme en France ».
«L’islam politique n’est pas une pathologie à psychiatriser mais une idéologie, un nouveau totalitarisme dont “la montée en puissance passe par la violence, mais pas seulement”» comme le souligne très justement Boualem Sansal.
«Le projet d’un islam de France», prêté au président de la République, «va à l’encontre du principe de neutralité de l’État», juge « Force Républicaine », pour qui «renouer avec la logique concordataire en institutionnalisant un islam de France nous exposerait à une concurrence confessionnelle».
Invitant ces derniers, «comme tous nos concitoyens croyants», à respecter «le principe de discrétion», « Force Républicaine » propose notamment d’«étendre la loi sur les signes religieux à l’université publique», prenant pour exemple l’organisation d’une «journée du hijab à Sciences Po» ou encore «la constitution de mouvements étudiants de type communautaires, comme les Etudiants Musulmans de France (EMF) ». […]
Pour le groupe de réflexion, «si la République est laïque, la France dispose d’un héritage culturel marqué par l’empreinte du christianisme». Il refuse donc la modification des jours fériés dans le calendrier «pour des motifs confessionnels». Les crèches de Noël devraient être permises dans les lieux publics car elles sont considérées comme un fait culturel mais, dans le même temps, des événements tels que la Nuit du Ramadan à l’Hôtel de Ville de Paris devraient être interdits, car, en tant qu’événements cultuels, ils porteraient atteinte au principe de laïcité». […]