C8 et le producteur ont éteint l’incendie, mais, en coulisse, on fustige « le coup monté ». Paranoaïa, victimisation ou opération de com ? Explications.
Tout est parti d’un tweet aussi mystérieux que menaçant. Mardi 18 septembre, peu avant midi, alors que la polémique sur la séquence durant laquelle le prénom d’Hapsatou Sy est critiqué par Éric Zemmour dans l’émission de Thierry bat son plein, la chroniqueuse des Terriens du dimanche dégaine ce qu’elle croit être une arme fatale.
À cet instant, Stéphane Simon, producteur de l’émission, est serein. Juridiquement, les images sont la propriété unique et exclusive de sa société de production (TéléParis) et de la chaîne C8. Par ailleurs, diverses clauses insérées dans le contrat de travail obligent les chroniqueurs à la discrétion et à respecter un principe hiérarchique. Pourtant, Hapsatou Sy dévoile quelques heures plus tard des images que la chaîne avait demandé au producteur de couper. Stupéfaction en interne. « Elle a fait filmer les écrans de retour depuis sa loge par sa maquilleuse. Elle en a ensuite extrait les images interdites », affirme un membre de la production. (…)
Rassurée, mais pas encore totalement fixée sur son sort, Hapsatou Sy s’offre une tournée médiatique – elle était l’invitée jeudi soir de CNews et de BFM TV – et vient de lancer une pétition pour qu’Éric Zemmour ne soit plus invité sur les plateaux. Une belle occasion de mettre en pratique ce qu’elle vantait en mars 2018 à la une du magazine Management : « Faire parler de soi en bien… en mal. Les meilleures techniques pour réussir sa com. »
https://twitter.com/EugenieBastie/status/1043116482434097152
(Merci à Victoire)