Entre 200 et 300 personnes ont manifesté ce dimanche matin dans les rues de Mantes-la-Ville à l’occasion de la venue annoncée, dans l’après-midi, de Marine Le Pen dans cette commune dirigée par le Rassemblement national (ex-FN).
«Le combat contre le Rassemblement national ne doit pas s’arrêter devant la salle Jacques-Brel, haranguait Michel Chastan, délégué local du syndicat FSU. Il faudra les déloger de la mairie de Mantes-la-Ville.»
Militants CGT, Force ouvrière, communistes et autres organisations d’extrême gauche voulaient dénoncer le « racisme » et la « xénophobie » du parti.
Le cortège a été stoppé à quelques dizaines de mètres de la salle Jacques-Brel où la présidente du Rassemblement national est attendue vers 14 heures.
L’ambiance est restée paisible et il n’y a pas eu de débordement. «Non le Rassemblement national n’est pas un parti comme un autre», répétaient plusieurs manifestants pour expliquer leur présence dans les rues de Mantes-la-Ville.