Les événements graves s’enchaînent à La Viste (15e) à Marseille. Avant la découverte ce lundi du saccage et du cambriolage de l’école primaire, le personnel de l’établissement avait été témoin de l’agression d’un élève, à peine âgé de 11 ans sur une des employées de la cantine, “une tata”. Un fait passé sous silence en début de semaine. L’illustration du malaise devant ce déchaînement de violence. Sur les coups de midi, l’agent municipal en charge de la surveillance dans la cour observe une bagarre entre deux enfants.
“C’était assez violent, témoigne de manière anonyme un personnel encadrant. Il y avait de véritables coups de poing.” Pour éviter que la situation ne dégénère encore plus, la tata se serait alors interposée avant de recevoir par l’un des protagonistes une pluie de coups. Blessée au thorax, elle a été prise en charge par les marins-pompiers pour une consultation à l’hôpital où 1 jour d’ITT lui a été prescrit.
Ce mardi, soit 4 jours après les faits en raison de la fermeture de l’école à la suite du cambriolage, un droit de retrait du personnel de cantine a été observé. Une initiative encouragée par l’adjointe LR à l’éducation de la ville de Marseille, Danièle Casanova, car “cela permet, selon elle, de réfléchir au respect de l’autorité.” Sans citer en particulier La Viste, l’élue dénonce la recrudescence d’actes d’incivilités au sein des écoles primaires. Et envers les tatas en particulier.