Les salariés de la plateforme d’accueil des demandeurs d’asile (PADA) de Marseille, soutenus par des associations humanitaires, entamaient mercredi leur troisième jour de grève pour dénoncer la dégradation de leurs conditions de travail et d’accueil.
“Nos conditions de travail sont extrêmement difficiles. Nous sommes quatre parfois même trois à l’accueil au lieu de six et demi pour recevoir 300 personnes par jour”, dénonce auprès de l’AFP une salariée sous couvert d’anonymat.
“Les arrêts maladie se sont enchaînés face à la charge de travail, aux tensions avec les demandeurs qui font la queue des heures ou ne peuvent pas être reçus faute de personnel et créent un sentiment d’insécurité”, explique l’employée chargée d’aider les demandeurs d’asile à remplir leur dossier.
“Sans compter les problèmes de voisinage avec des tables, motte de beurre congelée et vaisselle qui sont jetées sur la file d’attente patientant dans la rue”, raconte encore la salariée.