Minutieusement gravées de disques et de cercles délicats, de spirales élaborées, hérissées de boutons, ou ciselés de chevrons, ces sphères du néolithique (3200-2500 avant notre ère) interpellent les préhistoriens européens. “Personne à ce jour n’est parvenu à percer le secret de leurs fonctions”, explique ainsi Hugo Anderson- Whymark, conservateur au Musée national d’Écosse (Édimbourg), à l’origine de leur modélisation, joint par Sciences et Avenir. “Sur les 525 boules de pierre sauvegardées dans les musées [en particulier celui d’Édimbourg, NDLR] et les collections privées, la majorité a été recueillie sur le sol d’Écosse, quelques-unes en Angleterre, d’autres en Irlande et une seule en Norvège”, poursuit le spécialiste. « Depuis juin 2018, j’ai décidé d’en modéliser une soixantaine en 3D que l’on peut retrouver sur notre site Sckechfab . Leurs volumes sont remarquablement uniformes (70 mm de diamètre pour la majorité et 112 pour 12 spécimens), avec des décors d’une parfaite symétries.
(Merci à kelt brotherhood)