PARIS (Reuters) – La dette publique de la France au sens de Maastricht a augmenté de 5,2 milliards d’euros au deuxième trimestre pour s’inscrire à 2.299,8 milliards d’euros, selon les données publiées vendredi par l’Insee.
Elle représente l’équivalent de 99,0% du produit intérieur brut (PIB), un ratio en baisse de 0,3 point par rapport à fin mars.
Le montant publié initialement pour le premier trimestre, 2.255,3 milliards d’euros, soit l’équivalent alors de 97,6% du PIB, a été corrigé pour tenir compte de la décision de l’Insee d’intégrer à la dette publique celle de SNCF Réseau, pour 39,4 milliards d’euros, à partir de 2016.
La dette de l’Etat a, à elle seule, progressé de 19,5 milliards d’euros sur le deuxième trimestre pour s’élever à 1.828,4 milliards au 30 juin, précise l’Insee.
Outre la dette de l’Etat, la dette publique au sens de Maastricht inclut celles des administrations de sécurité sociale (211,9 milliards fin juin, soit une baisse de 11,7 milliards sur le trimestre), des administrations publiques locales (199,4 milliards, en retrait de 0,7 milliard) et des organismes divers d’administration centrale (60,1 milliards, en baisse de 2,0 milliards).
La dette nette des administrations publiques s’élevait à 2.085,0 milliards d’euros fin juin, soit 89,7% du PIB contre 80,6% au trimestre précédent, en hausse de 14,4 milliards d’euros sur trois mois, indique encore l’Insee.
(Yann Le Guernigou)