Atlantico : Le « Front de mères », syndicat de parents de Seine-Saint-Denis mené par Fatima Ouassak, proche des Indigènes de la République et par la blogueuse Diariatou Kebe, faisait sa rentrée le 15 septembre à Montreuil. Derrière le débat contre le racisme d’Etat, les thèses indigénistes défendues par le syndicat cherchent à peser dans le système éducatif. Le thème du racisme d’Etat brandi par les Indigènes de la République sert-il de prétexte à une défense du communautarisme et à une lutte contre la laïcité ?
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Du « Front des mères » à l’organisation par le syndicat SUD-Education 93 dans le cadre d’un stage d’ateliers dits « non-mixtes », de l’organisation dans des universités de colloques dé-coloniaux et autres camps d’été dans le même genre, à la projection du film « Black Panther » à Paris avec pour critère « Only black » , aux violences urbaines au moindre problème dans les quartiers avec les policiers, dénoncé comme du racisme, ne faisant pourtant que leur travail, en passant par la députée insoumise Obono qui prend la défense d’Houria Bouteldja indigéniste notoire ouvertement antisémite et homophobe, en passant par tout un rap antisocial et racialiste jusqu’au clip du rappeur Nick Conrad « PLB » (Pour pendez les blancs) avec appel au meurtre (2), il y a de quoi s’inquiéter.