L’insertion par le travail des réfugiés pourrait permettre aux secteurs en tension comme la restauration et le BTP de répondre à leurs besoins.
(…) La ministre Muriel Pénicaud a annoncé le lancement d’un appel à projets, doté d’une enveloppe de 15 millions d’euros, pour permettre à 4 000 à 5 000 d’entre eux de trouver un emploi.
« Certains réfugiés ont une qualification, mais ils viennent de pays où il n’y a pas de reconnaissance de diplôme, ou qui s’exercent dans un cadre rendant nécessaire une formation complémentaire », a expliqué la ministre du Travail.
(…) Récemment, le président du Groupement national des indépendants de l’hôtellerie-restauration avait lancé un appel. « 130 000 emplois sont à pourvoir dans le secteur de l’hôtellerie-restauration. Les restaurateurs et les hôteliers sont dans les starting-blocks. On attend maintenant du gouvernement qu’il donne des papiers aux réfugiés. La formation, le boulot, on est là pour les fournir. »
A partir du moment où la personne a un statut de réfugié, elle peut travailler comme n’importe quel citoyen français.
(Merci à ABCD)