Ce matin, un an après la mort de Mauranne et Laura, assassinées par un terroriste à la gare Saint-Charles, une plaque commémorative est dévoilée sur le lieu du drame et un hommage est rendu aux deux jeunes étudiantes
Le maire de Marseille Jean claude Gaudin et le ministre de l’intérieur Gérard Collomb devant les portraits de Maurane et Laura, tuées gare St Charles pic.twitter.com/BS9qjFP0cH
— France Bleu Provence (@bleuprovence) October 1, 2018
1er octobre 2017, vers 13H45, Mauranne et Laura, deux étudiantes âgées d’une vingtaine d’années, se retrouvent sur le parvis de la gare Saint-Charles. Elles sont assassinées à l’arme blanche. L’une poignardée à l’abdomen, l’autre est égorgée.
C’est une horreur absolue, ça vous donne des frissons dans le dos de se dire qu’en France, vous pouvez être égorgé en allant ramener une copine à la gare
s’indignait une passante ce jour-là.
L’acte terroriste est revendiqué par Daesh. L’assaillant, Ahmed Hanachi, un Tunisien de 29 ans, est abattu par les soldats de la force Sentinelle.
L’agresseur a rapidement été identifié. Après relevé de ses empreintes digitales, comme ayant été signalisés à 7 reprises depuis 2005, sous 7 identités différentes
avait indiqué François Molins, procureur de la République de Marseille à l’époque.
Mauranne, 20 ans, était originaire d’Eguilles dans les Bouches-du-Rhône, elle était étudiante en troisième année de médecine. Sa cousine, Laura, âgée de 22 ans, vivait dans la banlieue Lyonnaise. Elle était élève infirmière.
« L’homme qui a tué dimanche 1er octobre 2017 deux femmes à la gare de Marseille a été formellement identifié par les autorités tunisiennes comme étant Ahmed Hannachi, un Tunisien de 29 ans », a fait savoir Collomb.
Originaire de Bizerte, Ahmed Hannachi, de nationalité tunisienne en situation irrégulière en France. Il a été déjà signalé à sept reprises pour des faits de droit commun, et impliqué encore une fois dans un vol.
Selon le site Le Point.fr, « Ahmed Hannachi avait déjà fait l’objet en 2005 d’un arrêté de reconduite à la frontière par le Préfet du Var, avant d’être remis en liberté au bout de deux jours , en raison du manque de places en centre de rétention administrative et faute de documents d’identité».
Un rapport officiel paru hier 11 octobre 2017 a révélé de nombreux dysfonctionnements graves, relatifs à l’attaque au couteau qui s’est produit à Marseille le 1er octobre.
Le rapport prouve que le tunisien, Ahmed Hannachi qui a perpétré l’attaque avait été arrêté pour vol dans un centre commercial, deux jours avant l’attentat mais il a été remis en liberté alors qu’il était dans une situation irrégulière.