Luigi Di Maio, le ministre italien du Développement économique du Travail et des Politiques sociales, a reçu, de la part de ses partisans, une ovation à 15 milliards d’euros. C’est le montant des investissements promis pour 2019 par le nouveau gouvernement populiste pour “éliminer la pauvreté”.
La contrepartie, c’est que le déficit de l’Italie atteindra 2,4% du PIB en 2021. Tout sourire, Giovanni Tria, le ministre italien des Finances est allé jusqu’à Bruxelles pour défendre son budget. Selon lui, il n’entraînera ni la fin de l’euro ni la disparition de l’Union européenne. Les mauvais augures n’ont qu’à bien se tenir.