L’arrestation de Rédoine Faïd avec ses proches dans un quartier qu’il connaissait parfaitement à Creil dans l’Oise est une illustration supplémentaire des failles profondes que présente la société française selon Raphaël Nisand, Avocat du BNVCA (“Bureau National de Vigilance contre l’Antisémitisme”).
Certes la police a fait un travail remarquable en arrêtant au saut du lit sans qu’une goutte de sang soit versée le braqueur spécialiste de l’évasion. C’est pourtant un sentiment de profonde stupéfaction lorsqu’on entend le procureur de Paris François Molins indiquer que les malfrats disposaient de plusieurs burqas à leur domicile. Des burqas dont ils se servaient immanquablement dans leurs déplacements extérieurs afin de ne pas être repéré.
L’Assemblée Nationale a voté en grande pompe il y a quelques années une loi interdisant le port de la burqa sur le territoire national en en faisant même un délit. Arborer une burqa en public aurait donc du être une faute impardonnable pour les braqueurs. Comment commettre un délit aussi évident que le port d’une tenue interdite sans se faire repérer et interpeller.
Rédoine FAÏD et ses complices étaient-ils fous de braver ici un interdit aussi fondamental au vu et au su de tous au moment où précisément ils voulaient passer inaperçus et se fondre dans la masse.
En fait , chacun l’aura compris, cette loi qui interdit le port de la burqa est simplement restée lettre morte. Elle n’a jamais été appliquée et les condamnations peuvent se compter sur les doigts d’une main, bien que le pays se soit doté d’une législation anti-burqa . La burqa est en elle-même une apologie du terrorisme islamique , aucun policier ne se sent assez fort pour faire appliquer la loi face à ces personnes provocatrices qui violent la loi de la République au nom de la charia. [.. .]
La presse a fait les grands titres sur l’arrestation de Rédoine FAÏD mais les journalistes sont souvent restés évasifs sur cette affaire de burqa .Le même jour alors qu’il quittait la place Beauvau Gérard Collomb ne disait pas autre chose et mettait en garde contre le développement de l’islamisme radical dans les quartiers. [.. .]