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Depuis deux ans, l’Arabie saoudite plaide pour rejoindre l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Pour certains pays membres, la demande de Riyad ne cadre pas avec les idéaux démocratiques mis en avant par l’institution.

Le prochain sommet de la francophonie des 11 et 12 octobre en Arménie promet d’âpres discussions. En cause, la candidature de l’Arabie saoudite au sein de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) en tant que membre observateur. Ce n’est pas la première fois que l’Arabie saoudite soumet une demande d’adhésion : lors du précédent sommet à Madagascar en 2016, la requête de la monarchie du Golfe avait déjà été rejetée.

Réunis à huis clos, les États membres, divisés sur la question, s’étaient rangés derrière l’avis du Conseil ministériel de la Francophonie (CMF), qui avait jugé le dossier “incomplet”. Après de belles passes d’armes entre les représentants francophones, il avait été décidé qu’une mission d’évaluation de l’OIF serait dépêchée en Arabie saoudite pour s’assurer du bon avancement du dossier. Un refus poli qui masque mal le malaise parmi les diplomates. Cet échec n’a toutefois pas entamé les motivations de la monarchie qui a renouvelé sa candidature.

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