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À Pessac (Gironde), les étudiants sortent de cours et Marie vient découvrir un nouveau comptoir itinérant. Pour trois euros, chaque étudiant reçoit ici cinq à sept kilos de nourriture. Le dispositif est rigoureux, pour y être inscrit il faut avoir un reste à vivre de moins de 210 € par mois. Les étudiants en situation de précarité sont de plus en plus nombreux. “Beaucoup ne mangent que des pâtes dans le mois, voire pas du tout“, explique Tyffen Nogues, de la Fédération des étudiants de Bordeaux.

L’enjeu est également de proposer des repas équilibrés et sains. Pierre Pouget, le président de la Banque Alimentaire de Gironde explique que les repas sont préparés sur place, en fonction des ressources disponibles. Dans les sacs se trouve de l’épicerie traditionnelle, mais aussi de la viande et du poisson.”C’est un très gros coup de pouce. Ce matin je me disais qu’il fallait que je prenne un crédit!”, témoigne Emmanuelle. Si le nombre de 500 étudiants est dépassé, un second camion sera affrété.

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