Le général de réserve Hamilton Mourao, candidat à la vice-présidence de Jair Bolsonaro, le favori du premier tour de l’élection présidentielle dimanche au Brésil, a fait l’éloge du “blanchiment de la race” en évoquant son petit-fils
“Messieurs, Mesdames, laissez-moi passer, mes fils m’attendent. Mon petit-fils est mignon, vous avez-vu ? Le blanchiment de la race [branqueamento da raça]”, a déclaré samedi soir devant des journalistes le général Mourao à son arrivée à l’aéroport de Brasilia, selon des propos rapportés par la presse.
Des propos très partagés et condamnés sur les réseaux sociaux (…).
Hamilton Mourao, 65 ans, fils d’un général ayant joué un rôle de premier plan dans le coup d’État de 1964, a défrayé la chronique à plusieurs reprises pendant la campagne. Il a déclaré que le Brésil était plombé par un héritage issu de “l’indolence des Indiens et de la roublardise des Noirs” et que les familles monoparentales sans figure paternelle étaient des “fabriques à individus non intégrés qui ont tendance à grossir les rangs des narcotrafiquants”. Il avait été ensuite sèchement recadré par Jair Bolsonaro, qui lui a reproché de trop parler.
(Merci à ZeShérif)