Le candidat de l’extrême droite est arrivé en tête du premier tour de l’élection présidentielle brésilienne, dimanche 7 octobre. Avec plus de 46% des suffrages, Jair Bolsonaro affrontera au second tour le candidat du Parti des travailleurs, Fernando Haddad, qui totalise près de 29%.
Jair Bolsonaro n’est pas passé loin d’une victoire dès le premier tour, dimanche 7 octobre. Le candidat de l’extrême droite brésilienne arrive largement en tête du premier tour de l’élection présidentielle.
🇧🇷🗳️ #Bolsonaro domine dans la plus grande partie du #Brésil, notamment le Sud et le Sudeste urbains. #Haddad est en tête dans le #Nordeste, vieux bastion populaire de gauche, et en Amazonie, quasiment vide d'habitants. #Gomes est premier dans son bastion familial du #Cereá. pic.twitter.com/BkTn1Szcqs
— mathieu gallard (@mathieugallard) October 8, 2018
Au total, Jair Bolsonaro est arrivé en tête dans 17 des 27 Etats du pays, obtenant plus de 50% des voix dans neuf d’entre eux. Mais finalement, au soir du premier tour, c’est la déception qui semblait poindre dans le camp Bolsonaro. Dans une vidéo postée sur Facebook, le candidat a affirmé qu’il n’avait pas été élu dès le premier tour à cause de « problèmes avec les urnes électroniques ». « Je suis certain que si ça n’avait pas eu lieu, nous aurions eu dès ce soir le nom du président de la République. C’est notre liberté qui est en jeu », a déclaré Jair Bolsonaro.
#Brésil🇧🇷 #Eleicoes2018
Dans l'état de Sao Paulo, le plus peuplé du pays, Bolsonaro obtient presque 54% des voix à ce stade du dépouillement. pic.twitter.com/wDxkin8d3b— Guillaume A. (@Guillaume_Alv) October 7, 2018
🇧🇷🗳️ Le fils de #Bolsonaro @BolsonaroSP est élu député dans l’État de #SaoPaulo avec au moins 1,6 millions de voix – c’est un record dans l’histoire politique brésilienne.
— mathieu gallard (@mathieugallard) October 7, 2018
Autoritaire, ultra-conservateur, Jair Bolsonaro va en tout cas pouvoir rallier davantage de soutiens. Le centre-droit pourrait décider de se joindre à lui pour s’assurer une place dans son gouvernement, rapporte notre envoyé spécial à Rio de Janeiro, Achim Lippold. La progression de sa candidature dans les sondages a eu un effet positif jusqu’à présent sur les marchés financiers brésiliens. Il est très proche du lobby de l’agrobusiness, très puissant au Brésil.