Elia devait vendre son appartement en mars pour éponger ses dettes, mais la transaction a été annulée après l’arrivée de squatteurs. Faute de pouvoir rembourser son crédit, la jeune femme risque de voir la justice lui saisir son appartement.
Pour Elia, le rêve de propriété a viré au cauchemar. A 32 ans, cette mère de famille, qui vivote avec 783 € par mois, se retrouve endettée jusqu’au cou, faute d’avoir vendu à temps le trois-pièces de 45 m2 qu’elle avait acheté avec son ex-conjoint à Bagnolet en 2008.
« Nous devions le vendre fin mars, mais le jour même, la transaction a été annulée, car les agents immobiliers ont découvert que le bien était squatté », relate cette AESH (accompagnatrice d’élève en situation de handicap) qui réside désormais dans la région toulousaine. « C’est mon ancien conjoint qui devait signer les papiers, je n’étais pas présente. Mais quand j’ai appris par téléphone que notre appartement était occupé, j’ai senti le sol s’effondrer. »
(Merci à Philippe)