Plus d’une dizaine d’autochtones masculins y ont déjà été élus mais, jusqu’à présent, aucune femme issue de ces communautés n’a encore siégé au Congrès des États-Unis. Les 435 membres de la Chambre des représentants et 35 sièges de sénateurs doivent être renouvelés aux élections de mi-mandat, un scrutin crucial pour le président Donald Trump.
“Ma tribu est arrivée ici autour de l’an 1200”, assure Deb Haaland, l’une des trois Amérindiennes briguant un siège au Congrès des États-Unis lors des élections législatives du 6 novembre. Elle est issue de la tribu Pueblo of Laguna au Nouveau-Mexique, tout comme Yvette Herrell qui se présente comme elle à la Chambre mais dans une autre circonscription de cet État de l’ouest des États-Unis.
Politiquement, tout les oppose : démocrate, Deb Haaland est une farouche adversaire du président Donald Trump, Mme Herrell le soutient avec ferveur. L’une défend le droit à l’avortement, l’autre se présente comme “une chrétienne conservatrice”. La première veut une réforme de l’immigration, la seconde réclame un renforcement des contrôles aux frontières et des expulsions de clandestins… […]
La multiplication des candidatures autochtones ne concerne pas seulement le Congrès, mais aussi toutes les élections locales organisées conjointement, comme les gouverneurs (dans 36 Etats et trois territoires), les parlements régionaux, certains chefs d’administrations publiques, etc.