En poste en PACA depuis le 1er août 2015, Stéphane Bouillon, 61 ans, a été nommé préfet d’Auvergne Rhône-Alpes en octobre 2017. Sa nomination fait suite au retrait de l’ex préfet d’AuRA, Henri-Michel Comet dans le cadre de “l’affaire Hanachi”.
Stéphane Bouillon est un ancien élève de l’Institut d’études politiques de Paris et de l’École nationale d’administration (promotion Louise-Michel). Il est titulaire d’un DEA de droit public.
Professionnellement, ce natif de Cambrai a, successivement, été préfet de l’Aube en 2001, puis préfet de la Sarthe en 2003, puis de la Loire en 2006. Il est ensuite nommé le 28 juillet 2008, préfet de Corse, préfet de Corse-du-Sud, hors classe, poste qu’il occupe jusqu’en 2011.
On le retrouve ensuite directeur de cabinet de Claude Guéant au ministère de l’Intérieur, puis préfet du Bas-Rhin et de l’Alsace à partir de novembre 2012.
Durant cette période, il fait partie des sept préfets” préfigurateurs” nommés en juillet 2015 par Manuel Valls, alors Premier ministre, pour préparer l’adaptation de l’organisation préfectorale de l’État à la nouvelle carte des grandes régions entrée en vigueur en janvier 2016.
Enfin, l’homme est crédité de quelques faux pas : une condamnation pour diffamation dans le cadre d’un communiqué présentant un individu comme terroriste alors qu’il ne l’était pas. Les deux autres “affaires” portent l’une sur une autorisation de déverser des boues rouges dans le parc national des Calanques, donnée à la société Alteo. L’autre est une condamnation par le tribunal administratif de Bastia, pour avoir autorisé des permis de construire jugés illégaux à Coti Chiavari.