21/10/2018
Quelques centaines de citoyens se sont rassemblés à Bihac pour manifester à nouveau en raison de l’escalade de la crise des migrants, et cette fois ils ont réclamé la fin de l’hébergement des migrants illégaux dans le centre improvisé dans les locaux de l’ancien internat de la ville
Les manifestants ont défilé à travers la ville avant de se diriger vers l’internat, où ils ont été stoppés par un cordon de police, et ont alors renoncé à pénétrer dans le camp de migrants. D’après les chiffres de la Croix rouge locale, 800 migrants illégaux au minimum transitent dans ce camp chaque jour, ils arrivent et repartent avant d’être remplacés par de nouveaux migrants, tous espérant pouvoir continuer leur route de cette partie de la Bosnie-Herzégovine vers la Croatie puis d’autres pays de l’UE.
La manifestation de ce dimanche fait suite à celle de samedi soir, quand environ deux mille citoyens se sont réunis sur la place principale de la ville pour réclamer une réaction urgente des autorités afin de déloger les migrants du centre-ville, et des mesures empêchant l’arrivée de nouveaux migrants.
Après une manifestation qui s’est déroulée dans le calme, quelques participants ont exprimé leur mécontentement en bloquant l’accès à la gare routière, mais aussi les axes menant à la Bosnie centrale et à Sarajevo, par où arrivent quotidiennement, par les lignes de bus régulières, des dizaines de migrants.
Les autorités régionales ont enregistré depuis le début de l’année l’arrivée de plus de dix mille migrants illégaux. La police estime que jusqu’à 3000 migrants pourraient se trouver en ce moment-même dans Bihac et ses environs, ainsi que 4000 autres autour de la ville de Velika Kladusa.
Merci à Hajduk
10/10/2018
Bihac en Bosnie-Herzégovine. La ville et les rives paisibles de la rivière Una ne laisse pas deviner que non loin de là des centaines de migrants s’entassent dans un camp. Comme chaque jour La Croix rouge locale s’occupe de distribuer des repas.