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Le nouveau ministre de l’Intérieur Christophe Castaner détaille son plan d’action dans un long entretien au “Journal du Dimanche” ce 21 octobre.

Contrôles migratoires, conditions de travail des policiers, violence dans les quartiers… Christophe Castaner, nommé ministre de l’Intérieur mardi 16 octobre lors du remaniement ministériel, dresse sa feuille de route dans un long entretien au Journal du Dimanche ce 21 octobre. Il reprend les chantiers-clé ouverts par Gérard Collomb.

Le ministre revendique d’abord une “politique ferme contre l’immigration irrégulière”. “Un tiers des demandeurs d’asile en France ont été déboutés dans un autre pays d’Europe, c’est inadmissible. Nous n’avons pas vocation à être une ‘instance d’appel’ des déboutés de l’Allemagne ou de l’Italie”, juge-t-il.

Christophe Castaner se dit également “inquiet” de la situation à la frontière espagnole, où l’immigration irrégulière se fait grandissante depuis quelques mois. Il annonce qu’il va nommer un “coordonnateur sécurité” qui sera un haut fonctionnaire, pour “mieux organiser les contrôles et le dialogue avec les autorités espagnoles”.

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Plus de moyens pour les policiers

Le ministre adresse également des signes à ses troupes et notamment aux policiers en rappelant la hausse de 3,5% du budget de son ministère. Christophe Castaner reconnaît que les policiers “ont raison de (se) plaindre” de la vétusté de leur matériel, rappelant que 300 millions d’euros par an seront consacrés à la rénovation de l’équipement auxquels s’ajoutent 130 millions pour la rénovation de la flotte automobile.

La Direction générale de sécurité interieure (DGSI) sera, elle, dotée de 22,5 millions d’euros supplémentaires affectés à des investissements technologiques. Ses trois sites devraient également être réunis en un seul. Mesure symbolique, Christophe Castaner veut également “mettre un terme” à “la protection à vie des anciens ministres de l’Intérieur” et la ramener à cinq ans après la fin de leurs fonctions.

En visite au commissariat de Champigny ce dimanche

Lors de son départ fracassant, son prédécesseur Gérard Collomb avait évoqué la difficulté des quartiers et sa crainte que “nous vivions face à face” en France. Christophe Castaner reconnaît à son tour la “situation de tension extrême et une très grande violence dans certains quartiers”.

Christophe Castaner doit se rendre ce même dimanche 21 octobre au commissariat de Champigny (Val-de-Marne), où des policiers se sont fait insulter sur une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux cette semaine. “Partout où l’on voit que la République recule, il faut agir. Reconquérir mètre carré par mètre carré la souveraineté républicaine dans certains quartiers. Ce sera un combat”, ajoute-t-il. (…)

Merci à côte d’Or

RTL

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