Un gendarme sévèrement condamné à trois mois avec sursis, six mois d’interdiction d’exercer et inscription au casier judiciaire, pour une gifle et des menaces à un mineur qui avait importuné sa femme. Cinq ans d’interdiction avaient été requis contre lui ! Une gendarme du Gard autorisée par la cour d’appel à exercer mais sans arme après avoir mortellement atteint un délinquant ayant forcé un barrage. Elle risque la cour d’assises. Les exemples de mesures coercitives prises à l’encontre des gendarmes se multiplient ces dernières années alors qu’elles étaient exceptionnelles avant.
L’Essor a demandé son avis à l’une rares figures des prétoires à revendiquer haut et fort la défense des forces de l’ordre, M° Laurent- Franck Liénard.
Âgé de 52 ans, ce spécialiste de la légitime défense, titulaire de deux DESS dont l’un en ingénierie de la sécurité, est avocat depuis 26 ans au barreau de Paris.
Il a défendu la “bagatelle” de 2000 membres des forces de l’ordre dont 30 % de gendarmes environ.
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“Le système carcéral est défaillant, mais il y surtout la culture de l’excuse et ce qui semble être un formatage idéologique chez certains magistrats. L’école nationale de la magistrature doit avoir sa part de responsabilité dans ce constat“