Aux États-unis, les critères de sélection très favorables aux athlètes avantagent démesurément les blancs et les blanches.
Harvard, l’une des universités les plus prestigieuses du monde, traverse en ce moment une période trouble. Elle est au coeur d’un procès qui met en accusation ses pratiques de recrutement. Harvard utilise des méthodes d’affirmative action (discrimination positive) pour sélectionner ses futurs étudiants et étudiantes. L’objectif est de garantir une diversité ethnique au sein de l’université.
Ainsi, d’autres critères que les notes (activités extra-scolaires, motivations, etc…) sont pris en compte pour accéder à Harvard, l’idée sous-jacente étant que la seule appréciation des résultats académiques favoriserait les familles blanches, avec un fort capital culturel et qui évoluent dans des milieux privilégiés.
Cette méthode a en partie marché mais elle prend mal en compte les personnes asiatiques et une plainte accusant Harvard de les discriminer a été déposée. (Toute cette situation est expliquée en détail dans cet article de Claire Levenson sur Slate).
Dans le cadre de ce procès, quantité de données ont été livrées concernant le processus de sélection. Il apparait aujourd’hui qu’au moins un de ces critères extra-académiques censés améliorer la diversité favorise en fait largement les Blancs: le sport. […]