Les bonnes vieilles démocraties occidentales sont-elles désormais cernées par la montée des populistes ? Un simple coup d’oeil sur un planisphère politique inciterait à le croire selon Le Parisien.
La vague populiste globale n’est pas un tsunami homogène, mais les dégâts n’en seront pas moins colossaux.
Donald Trump aux États-Unis, le sanguinaire Rodrigo Duterte aux Philippines, Chavez et son successeur Nicolas Maduro au Venezuela, le Russe Poutine, le Turc Erdogan, le Hongrois Orban, le Polonais Duda, le Tchèque Babis, les Italiens Matteo Salvini et Luigi Di Maio, le nationaliste Narendra Modi en Inde, pour ne citer que quelques-uns de ceux qui sont installés au pouvoir.
Sans oublier le très probable dernier venu dans ce club en vogue : le brésilien Jair Bolsonaro, machiste revendiqué et nostalgique de la dictature militaire qui avait mis le pays sous coupe réglée pendant 20 ans, jusqu’en 1985. Le populiste sexagénaire de Rio a toutes les chances de se retrouver lundi matin aux commandes de la huitième puissance économique mondiale.
Ces personnages ont des traits communs. À commencer par le plus anecdotique mais aussi le plus évident : tous sont des forts en gueule, quitte à jouer les matamores. Au plus haut de son escalade verbale avec le Coréen Kim Jong-un, début janvier, Donald Trump lançait sur Twitter : «J’ai moi aussi un bouton nucléaire et il est bien plus gros et bien plus puissant que le sien !»