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C’est une nounou d’enfer, celle dont rêvent les parents en quête de la perle rare. Farida Medjkoune, 48 ans, se retrousse les manches même le samedi, accepte les heures sup sans rechigner, partage ses cornes de gazelle maison, considère l’enfant qu’elle garde comme son « propre fils »… Et pour tous ses services rendus, cette Marseillaise qui a grandi en Algérie va être récompensée.

Ce samedi après-midi à Paris, lors d’une cérémonie orchestrée par le syndicat CFTC Santé Sociaux, qui défend et valorise les assistantes maternelles, elle recevra l’un des « trophées des nounous », celui de la catégorie « particulier employeur ». Un titre honorifique, excellent sur un CV, accompagné d’une carte-cadeau de 250 euros. Le jury de cette initiative relayée sur les réseaux sociaux a été séduit par « l’approche très humaine » de la Super Nanny. « Son accueil est extraordinaire », encense Jean-Marie Faure, président de la CFTC Santé Sociaux.

[…] Eh puis, c’est juste une question d’organisation », poursuit Farida qui est aussi douée pour dépanner en couscous.
[…] « On doit être à l’écoute, en forme pour tout le monde. Mais je vois sur le visage des parents qu’ils sont contents de moi, qu’ils me font entièrement confiance. Cela me rassure et me rend fière », savoure cette Kabyle, qui a débarqué dans l’Hexagone en 2001. Par le passé, son patronyme l’a parfois empêchée de décrocher un contrat. « On me demandait : Est-ce que vous êtes française ? C’était une sorte de racisme. Il faut regarder le cœur de la nounou, pas ses origines ! », martèle la désormais meilleure assistante maternelle de France.

Le Parisien

Merci à C’

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