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En France, on paye en euro, mais selon sa région, on peut aussi payer en monnaie locale. Il y a 40 différentes monnaies locales dans le pays. A Paris, c’est la « pêche » née à Montreuil, dans le sud-ouest, il y a « l’eusko basque ». Cette devise vient en octobre d’atteindre le cap du million en circulation. Elle devient la plus importante d’Europe.

En six ans, l’eusko basque coiffe au poteau la devise locale britannique Bristol pound (780 000 en circulation), et le chiemgauer allemand (plus de 600 000 en circulation).

Il faut savoir qu’une monnaie locale ne peut être utilisée que sur un territoire restreint pour acheter des biens et des services très spécifiques. Cette devise est mise en place et gérée par une association avec l’aide d’une banque. Dans le Pays basque, un eusko s’échange contre un euro.

Payer son gâteau basque ou ses espadrilles en devise locale sert à favoriser le commerce et la production de proximité. Autrement dit, à développer l’économie locale. On ne peut pas les utiliser dans un hypermarché, par exemple.

Les euros échangés en eusko permettent de financer aussi des projets écologiques et solidaires, des associations, des collectivités locales. L’eusko sert même à défendre la langue basque.

3 000 particuliers, 770 entreprises, 158 communes du territoire ont adhéré à cette monnaie.

Prochaine étape : faire de l’eusko une monnaie administrative. Des élus de la mairie de Bayonne et d’Hendaye ont fait une demande au Trésor public dans ce sens.

RFI

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