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Malgré le soutien affiché de la ministre de la Santé Agnès Buzyn, les six salariés du registre lyonnais des malformations vont perdre leur travail après l’affaire des bébés sans bras de l’Ain.

L’autoproclamée lanceuse d’alerte dans l’affaire des bébés sans bras de l’Ain, accusée par plusieurs épidémiologistes d’être une “irresponsable” manipulant l’opinion, sera au chômage en janvier. Emmanuelle Amar, la directrice du registre des malformations en Rhône-Alpes (Remera), a reçu sa lettre de licenciement vendredi. La mesure, qui prendra effet le 31 décembre, frappe aussi cinq de ses collègues, tous salariés de l’association lyonnaise connue pour avoir révélé le scandale de la Dépakine. “Notre employeur, les Hospices civils de Lyon, n’a plus les moyens de débourser les 250.000 euros annuels qui permettaient de payer nos salaires et notre loyer, se désole Emmanuelle Amar. Je suis d’autant plus choquée qu’Agnès Buzyn avait annoncé dimanche dernier que le registre n’était pas menacé.”…

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