Un projet de loi israélien pourrait permettre d’exproprier les biens immobiliers des institutions religieuses chrétiennes de Jérusalem qui bénéficient d’un statut spécial en vigueur depuis l’époque ottomane.
Les chefs des Églises catholique romaine, arménienne et grecque orthodoxe en Terre sainte dénoncent depuis plusieurs mois des tentatives de remise en cause du statut spécial des institutions religieuses chrétiennes de Jérusalem en vigueur depuis l’époque ottomane. Les ecclésiastiques s’inquiètent d’un projet de loi qui pourrait permettre, s’il n’est pas bloqué par le gouvernement israélien, d’exproprier les biens immobiliers des Églises. En février, ils avaient dû batailler pour obtenir l’abandon par la municipalité de la Ville sainte de la taxation de leurs activités commerciales liées au pèlerinage et au tourisme. Un secteur qui permet aux congrégations de s’autofinancer et de venir en aide aux chrétiens d’Orient.