Paris (AFP) – Quatre mois après la consécration par le Conseil constitutionnel du “principe de fraternité”, la Cour de cassation examine mercredi les pourvois de Cédric Herrou et d’un autre militant, condamnés en 2017 à de la prison avec sursis pour avoir aidé des migrants.
L’enjeu de l’audience est de voir comment la Cour de cassation va décliner la décision du Conseil constitutionnel.
Le pourvoi a été formé par les deux militants de la vallée de la Roya, près de la frontière italienne, l’agriculteur Cédric Herrou, devenu le symbole de l’aide aux migrants, et le chercheur Pierre-Alain Mannoni.
La même cour a condamné en septembre 2017 Pierre-Alain Mannoni, à deux mois de prison avec sursis pour avoir aidé et transporté trois jeunes migrantes érythréennes. La cour d’appel l’a reconnu coupable d’avoir “facilité la circulation et le séjour” des migrantes.